jeudi 28 octobre 2010

24 hours in Veliko Tarnovo

Ce matin, nous nous sommes levés de bonne heure pour prendre le bus direction Veliko Tarnovo.
Après trois heures de trajet et quelques paysages enneigés, nous arrivons enfin dans la ville. Celle-ci, nous a dès les premiers instants, charmé avec ses petites ruelles rustiques.Marinela Petrova, enseignante à l’Université de Veliko Tarnovo, nous attendait à la sortie du bus et nous a conduit à l’hôtel. Après un rapide passage par les chambres ( très luxueuses !) nous sommes partis en vitesse manger un petit bout avant de commencer les visites de la journée.

La forteresse de Veliko Tarnovo et les paysages qui l'entourent.


La première visite fut la forteresse Tsarevest de Veliko Ternovo. Nous avons eu droit à une visitée guidée en français, très instructive sur l’histoire de la forteresse et de la Bulgarie. 
La guide nous fournit les informations dans un francais impeccable.

L’église ayant été détruite lors de l’invasion ottomane, elle a été reconstruite après de nombreux débats durant la période communiste. Le compromis était de la transformer en musée racontant l’histoire bulgare à travers des peintures murales. Le paysage était extraordinaire, sauvage et verdoyant.La ville de Veliko Ternovo est entourée de la rivière «Yantra » ce qui renforce encore son coté charmant.
Après cette visite au grand air, il nous restait un peu de temps libre avant notre deuxième rendez- vous. Nous avons donc été nous promener dans une petite ruelle assez touristique et constituée échoppes d’artisants. Ils fabriquaient divers objets très typiques : petites boites en bois, bols en céramiques, services à thé en cuivre etc.
La descente s'avère plus facile que la montée... et avec vue sur la ville.
Ensuite, nous sommes allés rencontrer une organisation non gouvernementale appelée AMALIPE. Celle-ci s’occupe de Roms. Un de ses projets est de lutter contre les mariages forcés des jeunes filles roms et de leur permettre de pouvoir entamer des études. Ils nous ont expliqué que leur travail n’est pas chose simple. En effet, les communautés roms n’acceptent pas facilement que des « étrangers » s’immiscent dans leurs vies. Ils nous ont également distribué des prospectus qui rassemblaient des témoignages de jeunes filles roms ayant réussi à faire des études. Ces parcours de vies réussis témoignent de l’efficacité d’AMALIPE et donne également de l’espoir quant à la poursuite de leurs projets.

La ville est pleine de petites ruelles pittoresques.
L’après midi touchant à sa fin, les plus gourmands du groupe se sont dirigés vers une salon de dégustation. Ils ont gouté différentes pâtisseries bulgares. Gâteaux au chocolat, aux fruits, aux biscuits, … Ils sont rentrés a l’hotel rassasiés mais heureux !
Vers 19h30, nous sommes allés manger dans un des restaurant les plus connu de la ville: Stastlivetsa. Nous avons dégusté des plats typiques (et délicieux !): Shopska, Guvetcheve, Satch etc. Après le sucre ingurgité en fin d'après midi, personne n’a revendiqué de dessert.
Après le repas, nous sommes rentrés à l’hôtel boire un dernier verre.Nous avons fait nos adieux à Luca qui devait nous quitter tôt le lendemain matin!