vendredi 29 octobre 2010

Dernier jour en Bulgarie

Après notre première nuit dans un hôtel d’un certain standing, nous nous retrouvons un par un dans le hall d’entrée pour y découvrir un déjeuner conséquent et délicieux. Comme notre bus de retour à Sofia part à 17h, nous déposons nos bagages à la réception avant de prendre le taxi vers notre première étape de la journée : l’Université Saint Cyril et Méthode de Veliko Tarnovo.
La vue depuis la colline de la Sainte Forêt où se trouve l'université.


Nous y rencontrons des étudiants de la filière francophone, un peu timides mais très féminines.
Après un court entretien, nous nous dirigeons vers l'amphithéâtre principal, une construction en haut de la colline de la Sainte Forêt. Une belle foule s’y était donné rendez-vous afin d’assister à la proclamation du docteur honoris causa d’Irina Bokova, actuelle présidente l’UNESCO qui est la première femme qui occupe ce poste.
Le début de la cérémonie pour le docteur honoris causa d'Irina Bokova.



Après l’hymne national bulgare et l’Ode à la joie (hymne européen), nous assistons incrédules à des longs discours solennels en bulgare, langue qui, bien que familière, nous ne maitrisons pas après une semaine passée ici. Pour le retour nous profitons du soleil resplendissant et des bonnes connaissances du terrain de Marinella afin de redescendre de la colline et rejoindre par un pont piétonnier le bureau du préfet de la région de Veliko Tarnovo.

Sur fonds de drapeau bulgare et européen, le préfet nous livre une brève présentation du fonctionnement des différents préfectures bulgares avant de décrire de manière plus précise les caractéristiques propres de sa région. L’échange reste assez formel mais tout de même enrichissant. Lors de l’énième et ultime question de Nareg la curiosité de chacun semble se changer en angoisse. En effet, nombre de nos compagnons étaient sujet à une envie pressante de se soulager depuis le début de la réunion.
Mme l'adjointe du préfet, M. le préfet et "nos" deux traductrices très serviables.


Libéré de ce fardeau, chacun fut libre de vaguer à ses occupations. Fatigué par de longues promenades, nous nous retrouvons dans ce bus vers Sofia et écrivons ces quelques lignes. Une fois arrivé nous nous donnerons à coeur joie de profiter une dernière fois des soirées à Sofia. Chacun étant libre de dépenser ses derniers Leva dans des tournées de Rakia ou de Zagorka.
Encore et encore à la découverte des ruelles..

Retour en bus avec coucher de soleil.

jeudi 28 octobre 2010

24 hours in Veliko Tarnovo

Ce matin, nous nous sommes levés de bonne heure pour prendre le bus direction Veliko Tarnovo.
Après trois heures de trajet et quelques paysages enneigés, nous arrivons enfin dans la ville. Celle-ci, nous a dès les premiers instants, charmé avec ses petites ruelles rustiques.Marinela Petrova, enseignante à l’Université de Veliko Tarnovo, nous attendait à la sortie du bus et nous a conduit à l’hôtel. Après un rapide passage par les chambres ( très luxueuses !) nous sommes partis en vitesse manger un petit bout avant de commencer les visites de la journée.

La forteresse de Veliko Tarnovo et les paysages qui l'entourent.


La première visite fut la forteresse Tsarevest de Veliko Ternovo. Nous avons eu droit à une visitée guidée en français, très instructive sur l’histoire de la forteresse et de la Bulgarie. 
La guide nous fournit les informations dans un francais impeccable.

L’église ayant été détruite lors de l’invasion ottomane, elle a été reconstruite après de nombreux débats durant la période communiste. Le compromis était de la transformer en musée racontant l’histoire bulgare à travers des peintures murales. Le paysage était extraordinaire, sauvage et verdoyant.La ville de Veliko Ternovo est entourée de la rivière «Yantra » ce qui renforce encore son coté charmant.
Après cette visite au grand air, il nous restait un peu de temps libre avant notre deuxième rendez- vous. Nous avons donc été nous promener dans une petite ruelle assez touristique et constituée échoppes d’artisants. Ils fabriquaient divers objets très typiques : petites boites en bois, bols en céramiques, services à thé en cuivre etc.
La descente s'avère plus facile que la montée... et avec vue sur la ville.
Ensuite, nous sommes allés rencontrer une organisation non gouvernementale appelée AMALIPE. Celle-ci s’occupe de Roms. Un de ses projets est de lutter contre les mariages forcés des jeunes filles roms et de leur permettre de pouvoir entamer des études. Ils nous ont expliqué que leur travail n’est pas chose simple. En effet, les communautés roms n’acceptent pas facilement que des « étrangers » s’immiscent dans leurs vies. Ils nous ont également distribué des prospectus qui rassemblaient des témoignages de jeunes filles roms ayant réussi à faire des études. Ces parcours de vies réussis témoignent de l’efficacité d’AMALIPE et donne également de l’espoir quant à la poursuite de leurs projets.

La ville est pleine de petites ruelles pittoresques.
L’après midi touchant à sa fin, les plus gourmands du groupe se sont dirigés vers une salon de dégustation. Ils ont gouté différentes pâtisseries bulgares. Gâteaux au chocolat, aux fruits, aux biscuits, … Ils sont rentrés a l’hotel rassasiés mais heureux !
Vers 19h30, nous sommes allés manger dans un des restaurant les plus connu de la ville: Stastlivetsa. Nous avons dégusté des plats typiques (et délicieux !): Shopska, Guvetcheve, Satch etc. Après le sucre ingurgité en fin d'après midi, personne n’a revendiqué de dessert.
Après le repas, nous sommes rentrés à l’hôtel boire un dernier verre.Nous avons fait nos adieux à Luca qui devait nous quitter tôt le lendemain matin!

mercredi 27 octobre 2010

Va-et-vient entre ONG et partis politiques

Notre dernier jour de conférence à Sofia débuta par une visite matinale à l’Open Society Institute of Sofia. Vous vous demandez certainement, cher lecteur, ce qu’est cette organisation. A sa création en 1990, elle se consacra essentiellement à la redistribution des fonds alloués principalement par Georges Soros. Les bénéficiaires furent tout aussi bien des étudiants bulgares qui effectuaient leur séjour universitaire à l’étranger que des associations locales. A partir de 2003, elle se transforma en Think-tank et se réorienta vers l’élaboration de stratégies politiques. Leurs domaines d’expertise comprennent la réforme du système judiciaire, la promotion de l’intégration de la minorité Rom ainsi que l’étude des mécanismes de bonne gouvernance aussi bien au niveau national qu’à l’échelle de l’Union Européenne. Cependant ils restent en étroite relation avec le monde universitaire et travaillent en ce moment à la constitution d’un classement des universités bulgares. Nous avons cependant relevé un certain atlantisme dans les propos de notre interlocuteur qui nous informa de la probable première place qu’occuperait l’université américaine dans ce classement. Nous nous demandons si cela pourrait s’expliquer par l’origine américaine de leur financement.

De bonne heure on attaque les sujets sérieux avec l'Open Society.

Une fois l’entrevue terminée, nous sommes rentrés à l’hôtel, la majorité d’entre nous étant épuisés. Une sieste s’imposait avant de nous mettre en route vers notre second rendez-vous. Pour le déjeuner, Nareg a tenté une expérience culinaire intéressante (durum préparé à l’avance avec des frites et de la salade) le tout réchauffé au micro-ondes, et qui ne passa pas très bien apparemment. D’autres, plus raisonnables, se sont contentés de banitsa et de yaourt.
Pressés par le temps, nous avons parcouru le chemin jusqu’au siège du DPS (acronyme bulgare du « Mouvement des droits et des libertés ») à une vitesse VV prime, sous une pluie battante en évitant les flaques et les « dalles surprises ».
Les jeunes du MDL nous recoivent au siège du parti, sur fond de tableau allégorique.

Enfin au sec, quatre jeunes membres du parti nous ont accueillis dans une salle décorée d’un  énorme et impressionnant triptyque représentant la liberté, la responsabilité et la tolérance , et qui ne pouvait que retenir notre attention. Les représentants, leaders du mouvement des jeunes du parti, ont introduit leur exposé par l’histoire de leur parti fondé peu après la législation communiste de 1984 obligeant les membres de la minorité turque de « bulgariser » leur nom et leur interdisant la pratique du culte musulman. Le débat qui suivit portait dans un premier temps sur la forte présence ethnique turque au sein du parti, sa vocation libérale et leur nombre d’adhérents. Sur ce dernier sujet, nos hôtes refusèrent à plusieurs reprises de nous dévoiler leur « secret », et la manière dont ils attiraient leurs électeurs et nouveaux adhérents.
Nous leurs avons posé par la suite des questions plus délicates concernant les accusations de corruption portées à l’égard de certains membres du parti, ainsi que la perception de leur parti comme étant un outil de l’Etat turc en Bulgarie. Pour la première question, les quatre représentants affichèrent une volonté claire de remédier au problème et améliorer l’image du parti. Pour la seconde en revanche, ils balayèrent sèchement ces accusations et les qualifièrent de stratégie politique de leurs opposants.
Questions, réponses, controverses.

Notre dernière rencontre de la journée fut une visite au siège du Bulgaria Helsinki Committee, où nous reçut le Directeur, Krasimir Kanev.
Un comité au service des droits de l'homme.

Ce dernier nous donna une vue d’ensemble des activités du BHC , et l’ampleur de leur engagement ne manqua pas de susciter notre admiration.
L’organisation effectue un monitoring constant des politiques du gouvernement , des réformes qu’il entreprend et des effets provoqués par celles-ci. Elle s’occupe entre autres de représenter certaines personnes à la Cour de Justice de l’Union Européenne ou aux tribunaux nationaux, mais aussi de veiller aux respects des droits des prisonniers, mais aussi des enfants.
Demain matin, nous prendrons le car en direction de Veliko Tarnovo où nous rencontrerons le  Préfet de la région, visiterons une ancienne forteresse médiévale, et bien d’autres choses encore.

mardi 26 octobre 2010

Jamais 2 sans 3... qui sera le prochain ?

La journée d’aujourd’hui a été bien chargée. En effet, nous avons eu quatre rendez-vous très intéressant.

Le premier s’est déroulé dans la cafétéria de l’hôtel : M. Rumen Avramov du Centre pour les Stratégies Libérales, nous a d’abord brièvement présenté ce Think Tank. Etant lui-même économiste de formation, la discussion qui suivi portait principalement sur les questions économiques. Nous avons entre autres évoqué : la transition économique de la période communiste à la période actuelle, la Bulgarie et l’Union Economique et Monétaire, les secteurs moteurs de l’actuelle économie bulgare, les problèmes énergétiques, etc.

Sur le chemin de notre deuxième réunion, Inès s’est fait surprendre par une déjection d’oiseau ! oui, oui, ceci n’est pas une blague, deux personnes se sont faites repeindre en deux jours… il va falloir vraiment faire attention, car on dit toujours « jamais deux sans trois ». Qui sera le prochain ?

Enfin arrivés au Parlement, nous avons rencontré Mr Pavel Anastasov et Hristo Gadzhev du parti GERB, actuellement le parti le plus représenté au Parlement mais ne disposant toutefois pas de la majorité absolue. Après une introduction et une présentation du parti, nous leur avons posé des questions sur les possibles coalitions, la façon dont ils perçoivent le soutien que leur apporte le parti d’extrême droite Ataka, les réformes engagées par le gouvernement, le mécontentement grandissant de la population, etc.
Le parti GERB nous recoit dans un bureau au parlement.

A16h00, M. Dobrin Kanev, secrétaire du président Gueorgui Parvanov, nous a reçu au Palais Présidentiel pour notre troisième rendez-vous de la journée. Nous avons eu droit à une présentation très précise portant sur l’histoire de la fonction présidentielle, suivie d’un Q&A, qui nous a aidé à comprendre les difficultés que pouvait rencontrer un président dans un gouvernement de cohabitation.
La salle où le président bulgare recoit les chefs d'Etats d'autres pays.

Le déjeuner, tardif, eut lieu à proximité du Palais Présidentiel. Nous y avons dégusté une spécialité bulgare (une grande tartine à la viande hachée et aux tomates, appelée princess) très bonne soit dit en passant.
Une petite pause durant notre recherche du bureau du centre lié au DSB.
Nous avons un peu galéré pour trouver le siège du DSB (Democrats for Strong Bulgaria), le bâtiment étant proche du délabrement vu de l’extérieur et sans aucune plaque nominative. Une fois arrivés au bon endroit, nous avons été accueillis par M. Daniel Mitov, qui semblait seul dans l’immeuble. Il nous a présenté la courte histoire du parti, fondé en 2004, leur programme et leur situation présente au sein de l’Assemblée Nationale. Nous avons demandé des éclaircissements sur des thèmes tels que les différences idéologiques entre l’UDF (Union des Forces Démocratiques) et le DSB, des explications sur les relations entre Ataka et le gouvernement, les problèmes de la communauté Roms et leurs perspectives de résolution.
Daniel Mitov du parti DSB parlait aussi bien l'anglais que l'italien.
Après une courte marche, nous regagnons l’hôtel pour nous reposer et faire le bilan de la journée.

PS : qui a la clé ULB ?

lundi 25 octobre 2010

Hep Taxi… Destination démocratie


Nous nous sommes retrouvés vers 10h à l’hôtel pour nous diriger à pied vers le siège du BSP, le parti socialiste bulgare. Le chemin fut parsemé d’embûches…des explications s’imposent. Premièrement, Michal a fait un arrêt prolongé à la banque (a-t-il ouvert un compte en banque ?). Deuxièmement, pendant que nous attendions que la boulangère finisse de préparer une banitsa (une spécialité bulgare à base de pâte feuilletée), un moineau perché sur un cable, se soulagea sur la veste de Nareg.
Ensuite, nous avons été accueillis par des représentants du parti du BSP (Deniza Skateva, Boyan Chukov, Yavor Gechev) pour une rencontre et une discussion. Nous avons eu droit à un bref exposé sur la situation actuelle du parti qui se situe dans l’opposition après avoir été au pouvoir durant la dernière législature. Une séance questions-réponses suivit. Nous avons discuté entre autre sur la manière dont le parti attire son électorat. Avant de quitter les lieux, nous nous sommes vus offrir un petit porte-document du groupe du PE – S&D. 
BSP

Ensuite s’enchaîna la rencontre chez Podkrepa, la deuxième confédération de syndicats bulgare. Le président, Konstantin Trentchev nous a accueilli et a débuté son exposé en évoquant le passage de la période communiste à la démocratie tout en racontant son parcours personnel qui était celui d’un combattant pour les droits de l’homme ainsi que de fondateur de Podkrepa. Comme à notre habitude, un débat suivit : nous avons abordé notamment le problème des « mentalités » qui ne changent que lentement, la crise économique en Bulgarie, le taux d’adhésion aux syndicats nationaux, etc. Certaines questions étaient un peu plus techniques et concernaient par exemple la problématique des pensions en Bulgarie.
KT Podkrepa; K. Trenchev

En chemin vers le Centre d’études de la démocratie, le chauffeur de taxi a exprimé son avis selon lequel toutes ces institutions font beaucoup de papier, mais réalisent peu de choses concrètement. On constate à nouveau le fossé entre l’élite politique et la population.
Ce centre est un think-tank important qui travaille sur des questions économiques, juridiques, européennes et sociologiques. Nos interlocuteurs Chavdar Charvenkov et Emil Cankov qui s’occupent des questions européennes, ont évoqué surtout le problème des minorités en Bulgarie, notamment celui des Roms, entre autre le manque de scolarisation des enfants, le manque d’investissement de la part de la politique ainsi que l’intervention souvent excessive des forces de police. Ils ont également thématisé leur relation avec le pouvoir politique en soulignant qu’ils réalisent des études pour les différentes entités de l’Etat tout en étant une institution indépendante des tendances et partis politiques.
Centre d'études de la démocratie

La tête pleine d’informations, nous sommes rentrés à l’hôtel réfléchissant déjà sur les plans pour la soirée.

dimanche 24 octobre 2010

"Europe For Me !" .... "Together !!!"

Dimanche 24 Octobre, 9h00.

« Ouvre la porte s’il vous plaît Axel ! »

Tous les résidents du deuxième étage de l’hôtel ont pu assister à une scène étrange ce matin: Michal, rentrant du petit-déjeuner, est resté bloqué plus d’un quart d’heure devant la porte de sa chambre en attendant qu’Axel, que tout le monde croyait alors mort, daigne se réveiller et lui ouvrir.
Les visages fatigués rassemblés dans le hall témoignent de la brièveté de la nuit passée.
Nous nous réunissons au compte-gouttes pour aller à la gare et prendre le bus à destination de Plovdiv.
A la gare routière, nous montons dans le bus après avoir souhaité bon voyage à notre cher Doyen, Mr. De Waele, qui rentre à Bruxelles dans la journée.
Vers midi, nous arrivons à Plovdiv et marchons vers la vieille ville.
Sur la Place Centrale, nous rencontrons des journalistes de la radio nationale bulgare faisant une campagne de communication conjointe avec le Parlement Européen à travers le pays.
Après nous être présentés, nous nous somme prêtés à leur jeu de question-réponses portant sur l’Union Européenne.
Pendant que notre accompagnatrice Slavina se fait interviewer, nous répondons à des questions comme « Qui fut le premier président du Parlement Européen ? » « Combien de pays font partie de la zone €uro ? ». A la fin on repart avec des T-Shirts grâce à nos connaissances mises en commun et malgré des questions un peu déplacées.
Nous continuons vers la vielle ville, en s’arrêtant manger un Döner sur le chemin.
Rassasiés, nous nous attaquons à la colline menant à l’amphithéâtre. La vieille ville est composée de maisons datant du 19 s de la Renaissance bulgare . Au même endroit se trouve un amphithéâtre romain construit soule règne de Trajan mais qui n’a été découvert en 1970 grâce à un glissement de terrain.
Le soleil tapant s’ajoute à la fatigue pour nous compliquer la tâche. Essoufflés, nous atteignons le « sommet » et nous reposons en admirant la vue.
Sur le chemin du retour, nous rencontrons un professeur de chimie reconverti en vendeur de souvenirs en tous genres : chapkas et flasques soviétiques, matrioshkas, flacons d’essence de rose, magnets pour frigo...
Nous nous divisons en petits groupes durant nos deux dernières heures en ville, certains prennent un café, d’autres visitent la mosquée de Djumaya, d’autres encore flânent dans les échoppes d’artisanat parsemant le centre.
Finalement, nous retournons à la gare de Plovdiv, d’où le bus de 18h00 nous ramène à Sofia.
Épuisés, nous mangeons un bout près de l’hôtel puis rentrons écrire ces quelques lignes avant de nous coucher, et de profiter ce qui s’annonce comme la nuit la plus longue depuis notre arrivée.

samedi 23 octobre 2010

Une rakia.. et deux rakiii !

Salut à tous !
Samedi matin nous avons été au Musée national d’histoire de la Bulgarie. Voilà ce qui nous a été présenté et nos impressions…
Nous avons appris que les terres bulgares étaient occupés par les Thraces  (3-4s ACN), période très importante et remplie de trésors. La population thrace a ensuite été conquise par les romains. C’est en 681 que la Bulgarie a été créée. C’était une population païenne jusqu’en 864, la Bulgarie se convertit à la religion chrétienne sous l’influence byzantine.
Fin du 14e siècle, le royaume de Bulgarie a été conquis par les ottomans.
Fin du 19e siècle, suite au traité de San Stefano, le pays a repris son indépendance.
Ce qui nous a interpellé c’est qu’il y avait très peu de faits présentés à propos de la Seconde guerre mondiale, sans doute parce que la Bulgarie était un allié nazi. Cependent, ils mettent en évidence que les juifs bulgares n’ont pas été déportés dans les camps de concentration grâce au Roi Boris III. Les raisons de cette situation ne sont pas encore complètement claires.
En outre, il est très intéressant de constater que même si le musée se veut présenter l’histoire jusqu'à l'époque contemporaine, toute la période communiste ne s'y trouve pas.
Des enfants en visite scolaire étaient plus intéressés par le fait de prendre des photos avec leurs gsm de tout et de n’importe quoi plutôt que par le musée.. ce qui nous a tous frappé.
Soulignons que le musée est situé dans la montagne Vitocha, qui est très belle, ce qui nous a amené à découvrir un cadre différent du centre ville même s’il n’est situé qu’à une quinzaine de minutes en voiture de celui-ci.
L’après-midi nous nous sommes divisés en deux groupes.
Un groupe est parti se promener dans la montagne, découvrant des magnifiques paysages et la fameuse Boyanovska cherkva (un monastère orthodoxe).

L’autre groupe de « prédominance féminine » a fait du shopping dans les petites rues de Sofia.
Le soir, nous avons choisi un petit resto conseillé par le Routard, où nous avons dégustés des plats typiques et un excellent vin du cépage Mavrud (vin produit qu’en Bulgarie).
C’était un délice.. et un moment fort sympathique.

vendredi 22 octobre 2010

La rentrée bulgare !

Aujourd’hui nous avons passé la journée à la nouvelle université de Bulgarie. ( www.nbu.bg)
Nous y avons découvert un splendide campus, récent, bien entretenu, possédant des technologies de pointe, un nouveau theâtre et une bibliothèque bien sympathique.
Toujours accompagnés de nos deux guides Svetlana et Eva, nous avons assisté à des cours spécialement organisés pour nous et rencontrés des étudiants de la filière francophone en science politique.
Nous avons commencé par un cours sur les problèmes politiques que rencontre actuellement la Bulgarie avec madame Petya Gueroguieva.
Ensuite après s’être rassasié dans une agréable atmosphère de « cafette » universitaire nous avons repris les cours, en poursuivant avec un débat sur nos impressions et questions sur la Bulgarie avec Monsieur Todorov.

Madame Anna Krasteva nous a alors expliqué le contexte des minorités et leurs différentes implications en Bulgarie. Pour terminer nous avons eu droit à un exposé concernant l’historique de l’adhésion de la Bulgarie à l’Union européenne et ses conséquences, donné par madame Katia-Hristova-Valtcheva.
Quelle journée intéressante et instructive !
… Maintenant on va manger typiquement bulgare, à demain !

jeudi 21 octobre 2010

Thank you for travelling with AirBulgaria..


Suite à un réveil matinal, nous nous donnons rendez-vous à 7h15 à Zaventem.
Après un vol très agréable, quoiqu’un peu retardé, un café de nature douteuse et un sandwich jambon fromage « paradisiaque » (non mais vraiment très bon !) nous voilà enfin arrivés à Sofia.
Immédiatement, nous sommes abordés par un taximan qui nous propose plus du triple du prix normal pour le voyage jusqu'à l’hôtel.
Slavina, en bulgare éclairée, nous déniche des taxis à un prix très raisonnable.
L’hôtel est bien situé et très correct.

A présent nous partons à la découverte d’une partie du centre de Sofia avec nos deux guides, Svetlana et Eva, étudiantes à la nouvelle université bulgare.
Bien que l’air soit très pollué par le trafic routier, nous avons découvert une ville bien mieux entretenue que Bruxelles.


Le centre avec les institutions d’états et leurs gardes stoïques (Slavina les trouvait à son goût), les vestiges romains dans le métro, le parlement, le théâtre national, les hooligans autrichiens devant l’église, l’ancienne maison du parti communiste, le palais du roi, …
Oui oui on a vu tout ça ! ! !

Maintenant nous voilà attablés dans une pizzeria à évoquer nos impressions de la journée, tous ensemble ou presque, certains s’étant fait enrôlés par les hooligans pour aller voir le match.
Chacun puise son inspiration là où il peut...


Mais que pense le groupe sofiote ?
«  Cette ville est chargée par le trafic mais néanmoins est agréable pour se balader étant donné ses grands espaces »- Ivana

« Des bâtiments colorés dans différents styles architecturaux » -Alexandra

« Une ville grise » -Svetlana et Eva

« il faut souligner que de plus en plus d’anciens bâtiments sont restaurés » -Slavina

« … » - Axel réfléchit encore sous l’effet du Burgas 63